CONGA & AFTER CONGA
CONGA y AFTER CONGA son una continuación de la instalación Reunión de gente importantísima.
Sigo explorando la idea de reírnos del mundo de la farándula desde dentro, sumergiéndonos en esas fiestas y eventos sociales a los que hay que asistir para ser alguien.
CONGA es un gran lienzo de 2 x 3 metros que representa una fiesta de disfraces con un doble sentido.
Las máscaras que cubren los rostros de los asistentes, ya sean criaturas de ficción o cabezas de animales, simbolizan las que usamos en la vida cotidiana, de manera intencionada o inconsciente.
Llegamos a una fiesta aparentando ser algo y a lo largo de la noche, nos transformamos en otra cosa, cambiando de disfraz según la persona con la que hablamos o la cantidad de copas que llevamos encima.
La conga suele marcar el punto álgido de la fiesta, donde todos se divierten, se desinhiben y se agrupan en una conexión eGmera. Es como la escena clave de una película que da paso al nudo y al desenlace.
AFTER CONGA es un políptico de al menos 21 lienzos de diferentes formatos que narran la continuación y las consecuencias de esa fiesta descontrolada. Aquí, los personajes se entrelazan en historias de amor, desamor, fetichismo, heroicidad, roles y vivencias propias del after hour, un territorio donde nada es lo que parece… o lo es todo. Juego con dobles sentidos, lo absurdamente evidente y lo insinuante. Todo lo que la noche, la fiesta y el alcohol provocan en los personajes genera giros drásticos de guion o escenas cómicas que, además de hacernos reír, invitan a la reflexión. La obra puede evocar una peculiar Rue del Percebe como una tira cómica o una sátira, un lenguaje ya característico de mi trabajo desde hace años.
English
CONGA and AFTER CONGA are a continuation of the installation Meeting of Extremely Important People.
I continue to explore the idea of laughing at the world of showbiz from within—diving into those social events and parties one must attend to be someone.
CONGA is a large 2 x 3 meter canvas depicting a costume party with a double meaning.
The masks covering the guests’ faces—whether fictional creatures or animal heads—symbolize the ones we wear in everyday life, consciously or unconsciously.
We arrive at a party pretending to be one thing, and as the night unfolds, we transform into something else, switching masks depending on who we talk to or how many drinks we’ve had.
The conga line usually marks the peak of the party—a moment of collective euphoria where everyone lets loose, connects, and gives in to the fleeting joy. It’s like the turning point in a film, where everything shifts and sets the stage for the climax and resolution.
AFTER CONGA is a polyptych of at least 21 canvases of various sizes that narrate the aftermath and consequences of that wild party. Here, characters become entangled in stories of love, heartbreak, fetishes, heroism, and the shifting roles and experiences of the after-hours—a space where nothing is what it seems… or perhaps everything is.
I play with double meanings, the absurdly obvious, and the suggestive. Everything that the night, the party, and alcohol stir in the characters leads to plot twists or comic scenes that, while humorous, invite reflection. The work may evoke a peculiar Rue del Percebe–like comic strip or satire, a visual language that has long been characteristic of my work.
Français
CONGA et AFTER CONGA sont la continuation de l’installation Réunion de personnes extrêmement importantes.
Je poursuis mon exploration de l’idée de rire du monde du show-business de l’intérieur, en nous plongeant dans ces fêtes et événements sociaux auxquels il faut absolument assister pour « être quelqu’un ».
CONGA est une grande toile de 2 x 3 mètres représentant une fête costumée à double sens.
Les masques qui recouvrent les visages des invités — qu’il s’agisse de créatures fictives ou de têtes d’animaux — symbolisent ceux que nous portons dans la vie quotidienne, consciemment ou inconsciemment.
On arrive à une fête en prétendant être quelque chose, et au fil de la soirée, on se transforme en autre chose, changeant de masque selon la personne à qui l’on parle ou le nombre de verres que l’on a bus.
La conga marque souvent le point culminant de la fête, un moment où tout le monde s’amuse, se désinhibe et se regroupe dans une connexion éphémère. C’est comme la scène clé d’un film, celle qui fait basculer l’intrigue vers son dénouement.
AFTER CONGA est un polyptyque composé d’au moins 21 toiles de formats variés, qui racontent la suite — et les conséquences — de cette fête déchaînée. Ici, les personnages s’emmêlent dans des histoires d’amour, de désamour, de fétichisme, d’héroïsme, de rôles changeants et de vécus propres à l’after hour — un territoire où rien n’est ce qu’il semble… ou peut-être que tout l’est.
Je joue avec les doubles sens, l’absurdité flagrante et l’insinuation. Tout ce que la nuit, la fête et l’alcool provoquent chez les personnages donne lieu à des retournements de situation ou des scènes comiques qui, en plus de nous faire rire, invitent à la réflexion. L’œuvre peut évoquer une sorte de Rue del Percebe en version bande dessinée ou satire, un langage visuel devenu caractéristique de mon travail depuis plusieurs années.



